des
plateaux calcaires aux pentes gréseuses
L'automne 2017 et l'hiver
qui lui succède laisseront le souvenir d'un climat pour le moins indécis
et préservant - jusqu'à à ce jour - nos contrées ardéchoises. Tandis que
la tempête Eleanor et les autres dépressions qui l'ont précédé se sont
abattues sur la plupart des régions françaises, balayant le littoral de
vents violents, faisant déborder les rivières des Alpes et de l'est et
couvrant les cimes d'une impressionnante épaisseur de neige fraîche,
l'Ardèche est en effet restée pour l'instant à l'écart de ces
perturbations. Et pourtant, les prévisions météo annonçaient il y a
quelques jours encore d'importantes précipitations pour le week-end. Tout
cela n'était pas pour rassurer Annie, organisatrice de la sortie du jour
qui craignait de devoir reporter. Mais comme à la coutume cette année,
les décimètres de cumuls de pluies annoncés se transformèrent
rapidement en centimètres puis en millimètres pour finalement laisser
place à un créneau salvateur de temps sec précisément le dimanche matin.
Il n'en fallut pas plus pour motiver une bonne vingtaine de vététistes
qui prirent le départ ce matin de la ferme de l'Abeille (voir)
sur le plateau des grads (voir)
de Labeaume (voir)
pour une magnifique boucle originale et variée. Après un échauffement
sur les calcaires un tantinet glissants, le peloton franchissait la
Ligne (voir)
puis la Lande avant d'emprunter à Uzer (voir)
l'ancienne voie ferrée (voir)
de Largentière, trait d'union vers les grés des pentes cévenoles.
Regagnant rapidement les hauteurs de Montréal (voir)
par des chemins de traverse, les cyclistes se faufilaient alors dans les
bois de pins aux couleurs vives avant de dévaler vers Laurac (voir)
par le ruisseau de Toufache puis de revenir sur le plateau des grads par
une ascension sportive jusqu'à la ferme de l'Abeille. Sur une belle
terrasse de la bâtisse séculaire, emblème du plateau labeaumois, Annie
clôtura cette très agréable sortie par le traditionnel pot de l'amitié. |