Boucle vallonnée entre Ligne, Beaume et Drobie
Sous un ciel bien plus gris que prévu mais avec des températures parfaitement adaptées au vélo, les cyclistes du club de Labeaume se sont élancés ce mercredi à l’assaut des contreforts cévenols. Au XIXème siècle, les aménageurs du territoire en charge de construire les voies de communication routières ou ferroviaires disaient qu’en Ardèche, on ne descendait pas, on tombait. Cette réflexion en disait long sur les contraintes topographiques qui caractérisent notre région plus que
toute autre. En quelques kilomètres, on passe d’un niveau à peine plus élevé que celui du marégraphe marseillais à des altitudes très respectables à près de 1000 mètres. Au terme d’un hiver passé dans les plaines au climat plus clément, le peloton labeaumois s’est donc attaqué à ces pentes, rapidement confronté à cette gravité qui rend l’effort du cycliste parfois si difficile. En moins de 80 km, les cyclistes auront avalé un dénivelé de près de 1200 mètres, de quoi endolorir sensiblement cuisses et mollets. Partis de Ruoms (voir) comme à la coutume par les défilés (voir), l’équipe a d’abord rejoint la Vallée de la Ligne (voir) avant d’aborder les contreforts sous la Cham du Cros (voir) puis de basculer vers la vallée de la haute Beaume (voir). Depuis le
pont de la Parrot, le groupe s’est alors élever vers Beaumont (voir) avant de redescendre vers la vallée de la Drobie (voir), une rivière cévenole encore navigable 10 jours plus tôt (voir). Après une ultime difficulté du côté de Ribes (voir), l’équipe – décimée de moitié – a finalement terminé cette boucle vallonnée via Lablachère (voir) et les Grads de Bourbouillet (voir). Une belle balade qui nous donne à nouveau le goût de la Montagne ardéchoise (voir).. |