voir la présentation de la Dolce Via - cliquer ici (PDF extrait du guide "VTT en Ardèche" - édition Glénat)

A une belle itinérance au fil de la Vallée de l’Eyrieux
14 cyclistes s’étaient donnés rendez vous ce dimanche 26 août pour emprunter le parcours en pente douce de la Dolce Via qui sillonne toute la Vallée de l’Eyrieux quasiment depuis sa source jusqu’à sa confluence avec le Rhône. Cette voie désormais aménagée en voie verte sur toute sa longueur (69,4 km) entre St-Agrève (voir) et la Voulte (voir) emprunte le tracé d’une ancienne voie ferrée construite entre 1891 et 1903 et exploitée jusqu’en 1968 pour accompagner le développement industriel de la vallée et favoriser le désenclavement des plateaux du Vivarais. La construction de cette voie nécessita des travaux titanesques et l’édification de nombreux ouvrages d’art remarquables, dont un grand nombre de viaducs et de tunnels. Ce n’est que récemment que les pouvoirs publics envisagèrent de reconvertir cette ancienne voie ferrée abandonnée en voie verte pour en faire un outil de développement touristique. Le pari est gagné car la voie connaît un fort engouement et participe activement à l’activité touristique et économique de la vallée avec un nombre de visiteurs sans cesse croissant d’année en année. Ce nouvel itinéraire de déplacement doux s'intègre parfaitement dans le paysage et répond complètement aux nouvelles aspirations sociétales en matière de pratiques et de loisirs de pleine nature. En toute sécurité, isolée le plus clair du parcours de la circulation automobile, la Dolce Via attire de plus en plus de familles ou de groupes d’amis en quête de balade tranquille immergée en pleine nature. Les élus ardéchois du sud seraient bien inspirés de suivre ce modèle de la Vallée de l’Eyrieux et la population autochtone comme touristique leur en serait grandement reconnaissante ! Une voie douce sur le tracé intégral entre le Teil et St Paul de Jeune constituerait en effet, comme dans la Vallée de l’Eyrieux, un vrai outil de développement touristique et économique et contribuerait à la valorisation du patrimoine de notre région. Partis de St Agrève vers 10 h, à plus de 900 m d’altitude et avec un mercure ne dépassant pas les 6°C, les cyclistes labeaumois dévalèrent rapidement les premières pentes via les grandes courbes d’Intrès avant une première pause à St Martin-de-Valamas. Après un pique-nique au bord de l'eau en amont du Cheylard, capitale de la Vallée, l'équipe ne tardait pas à rejoindre ensuite la halte du Pont de Chervil. De là, la pente s’adoucit comme les profils de la vallée et permet une fin de balade tranquille d’une rive à l’autre de la rivière.

Logistique : Malgré nos demandes à la communauté de communes locale en charge de la promotion de la Dolce Via (dolcevia.com), nous n’avons pas trouvé de solutions à notre problématique de transport, et nous nous sommes donc organisés par nous-mêmes avec de (très) fastidieuses navettes (plus d’1 h de route entre la Voulte et St Agrève). Pour réaliser cet itinéraire, une solution transport (par un transporteur avec minibus 20 places et remorque) est vivement préconisée.