Le temps des cerises
Après un printemps tardif, les cerises sont enfin arrivées une bonne quinzaine de jours en retard, mais sur les sols gréseux, les cerisiers s’en sont donnés à cœur joie et sont cette année prolifiques, de quoi réjouir la bande de vététistes qui prirent ce matin le chemin des contreforts cévenols depuis les hauteurs de Joyeuse (voir) à l’invitation de Françoise. Autochtone passionnée par le territoire de ses racines, Françoise emmena toute la troupe d’abord par la vallée de l’Alune jusqu’à Ribes (voir) puis par des chemins intimes que seuls les locaux peuvent connaître, elle éleva ses convives du jour tranquillement mais sûrement jusqu’au petit village perché de St-André-Lachamp (voir). De là haut, par des chemins de traverse dans les sous bois de châtaigniers ou à travers des prairies aux herbes folles, le peloton dévalait les pentes à toute vitesse, ne marquant des pauses qu’à la vue de quelques cerisiers irrésistibles. De retour à Gabernard, en balcon sur la Beaume (voir), Françoise proposa à toute l’équipe un pot de l’amitié très sympathique.
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