la montée chez le diable de Brison
Perchée à 781 mètres d’altitude face au majestueux massif du Tanargue (voir) et de la Cham du Cros (voir), la Tour de Brison (voir) veille depuis plus de 800 ans sur les vallées alentours et notamment sur la profonde vallée de la Beaume (voir) qui permettait jadis depuis la Provence de regagner le pays vellave par Loubaresse (voir) et les plateaux ardéchois. Autrefois tour de gué au service des seigneurs locaux malgré les ruses du diable local, la tour sert aujourd’hui de vigie contre les incendies de forêt redoutés en ces périodes estivales. A VTT, comme à pied, la rejoindre n’est pas possible sans une certaine débauche d’énergie quelque soit l’itinéraire emprunté. Ce matin, la quinzaine de cyclistes partis de Montréal (voir) à l’invitation de Loïc avaient la ferme intention de gravir ces belles pentes de schistes de grés à travers bois de châtaigniers et pinèdes. De là haut, sous un ciel limpide, la vue portait loin aux quatre points cardinaux, de quoi se régaler une fois encore de ces superbes paysages ardéchois avant de dévaler les pentes non sans quelques acrobaties plus ou moins maîtrisées jusqu’à Sanilhac (voir). Une dernière ascension et l’équipe se retrouvait au point de départ au terme d’une très agréable boucle juste avant le retour des grosses chaleurs. Un bel arbre offrait là l’ombre salvatrice requise pour un sympathique pot de l’amitié au cours duquel les esquisses des prochaines sorties furent déjà ébauchées. |