Le Ranc de l’Arc depuis Ruoms
En Ardèche méridionale, calcaire à souhait, les cailloux semblent depuis la nuit des temps telles des légions dressées pour freiner le cheminement du voyageur, d’abord le cueilleur et chasseur à pied, plus tard la charrette du colporteur de village en village, et maintenant le vététiste amoureux de son territoire qui cherche à en découvrir les moindres détours. Ici-bas, les kilomètres valent incontestablement plus chers qu’ailleurs, même davantage que sur les contreforts cévenols, aux pentes plus conventionnelles et moins tourmentées. Stéphane ne fut pas cachotier et avait annoncé la couleur sans détour, hormis une ou deux modestes petites lieues en plus : ce fut bien un parcours magnifique, mais technique et exigeant, un de ceux que la communauté des vététistes labeaumois n’est pas près d’oublier. Mais que cela peut être bon, authentique et sans fard, A quand la prochaine ?
voir aussi le passage du Gour de la Sompe en kayak :
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