Un cheminement inédit au relief généreux - 78 km - D+ 1446 m
Avant que Taranis ne profite de la complicité de l’ouragan Kirk en approche par l’ouest pour nous faire tomber le ciel sur la tête, une petite équipe de routiers dont quelques nouveaux bienvenus ont saisi l’opportunité d’un court intermède de ciel bleu et de températures vivifiantes idéales pour aller explorer les côteaux autour de la vallée de la Beaume par des itinéraires inédits. Il y eut d’abord – comment dire – un « mur » de 4 km à près de 15 % de pentes par endroits sur une ancienne piste tout juste asphaltée – « il y a deux ans » selon les autochtones rencontrés – reliant le pont du Gua au village de Beaumont. Parmi les quatre accès à ce charmant village, cette désormais petite route est clairement la plus sportive, en particulier sur la seconde partie par des raidillons insolents. Peu rancuniers, et surtout ravis par de magnifiques paysages cévenols embellis par une luminosité remarquable et les prémices des couleurs d’automne, les cyclistes ont alors filé vers Sarrabache avant de plonger sur la Beaume pour aussitôt remonter vers Monteil puis Laboule par un nouveau cheminement intime. Quelques bosses plus loin, avec plus de 1400 m de dénivelé au compteur, le peloton retrouvait finalement les plaines calcaires au terme d’une très belle sortie de découverte au relief généreux.
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