Par ordre alphabétique : Guillaume Avond, Jean-Paul Aygon, Michel
Belotti, Jean-François Eldin, Mathieu Morverand, Dominique Perrin ont
roulé sur différents itinéraires, solitaires ou en petits groupes
(désolé si certains n'ont pas été cités).
Plus d'informations par contre sur un groupe de 7 : Annie Fluteau
Reynouard, Véronique Le Rolland, Christiane Thibon, Patrick Bovagnet,
Gérard Desprez, Claude Fabre, Jean-Pierre Roman (Michel Bénéfice,
inscrit, n'a pas pu venir) ; la boucle choisie était "l'Ardéchoise", 3
du groupe ayant déjà parcouru "les sucs" l'an passé.
Pour rejoindre Saint-Félicien le vendredi 14, retirer nos accréditations
(dossard, puce électronique) avant 8h, déposer notre bagage qui nous
rejoindra à l'hébergement, prendre le départ avant 9h, il faut se lever
tôt : rendez-vous avait été pris à 4h30 à Vogüé. Une courte panne
d'oreiller nous retarde de quelques minutes ; mais, aux aurores, la
circulation autoroutière est fluide jusqu'à Tournon. A l'approche de
Saint-Félicien,les véhicules chargés de vélos se font majoritaires... 13
500 cyclistes participants, cela implique une organisation drastique : 8
salariés à l'année, 8 000 bénévoles, un village d'exposants, plusieurs
parkings aménagés, une signalisation constante au sol et par panneaux,
l'implication de la gendarmerie pour bloquer des routes, des pompiers,
des médias.
Nous quittons Saint-Félicien vers 9h en direction de Pailhares : petit
échauffement dans le col du Buisson (alt 920m, % my 3,8 , % maxi 7) puis
descente vers Lamastre (après 25 km, Claude crève son pneu avant). Le
col de Nozières (alt 671m, % my 3,8 , % maxi 5)ne pose pas de
difficultés et la descente se fait tranquillement sur Le Cheylard. La
remontée vers le col de Mézilhac (alt 1 119m, % my 4,1 , % maxi 6) est
plus longue mais régulière ; passé le hameau de Sardige, les lacets de
la route permettent d'admirer la vallée. Le repas de midi est pris dans
un camping bordé par un ruisseau, au calme et pour quelques instants à
l'écart des autres cyclistes ; mais nous mangeons des pâtes...
De Mézilhac, 15 km de descente, traversant Laviolle, nous amènent à
Antraigues ; les abondantes pluies de ce printemps ont favorisé la
floraison des genêts, omniprésents sur ces pentes : le nez au vent, nous
pouvons apprécier leur parfum.
Nous bifurquons vers l'ouest pour franchir le col d'Aizac (alt 643m, %
my 6,5 , % maxi 9) puis le col de Moucheyres (alt 858m, % my 4,2 , %
maxi 6). La difficulté de ces courtes ascensions n'est pas énorme mais
les efforts fournis peuvent être considérés par les non-cyclistes comme
un "enfer" ; aussi, au sommet d'une crête, le village de Freyssenet
a-t-il décidé de se rebaptiser le "paradis" : plusieurs habitants,
organisateurs d'un ravitaillement succinct, ont pris l'apparence
d'anges! Encore plus spontané et aussi sympathique, les enfants de
l'école, assis dans un pré, encouragent et applaudissent les modestes
cyclotouristes que nous sommes.
Passé Burzet, que l'on domine dès la sortie du village, en direction de
Sagnes-et-Goudoulet, il faut débuter l'ascension la plus difficile de la
journée : le col de la Barricaude (alt 1 257m, % my 5,4 , % maxi 10).
Puissent les anges rencontrés plus tôt nous avoir donné des ailes!
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